TEMOIGNAGE de Laure la mère d'Antonio:

J’ai rencontré Hélène VAN SETERS-HUSSON du centre ETAAP-QUERTANT en début de 2010, lorsque mon fils Antonio avait 13 ans. Il avait été diagnostiqué dyslexique à 7 ans. Depuis, il avait suivi des rééducations multiples et variées avec différents praticiens (psychomotricien, orthophoniste, ophtalmologue-posturologue, graphothérapeute, orthoptiste, ergothérapeute) qui l’ont aidé à surmonter, à mesure qu’il grandissait, une partie de ses difficultés. Néanmoins le suivi des cours (sans retard) avait un « coût » très élevé pour lui, car à l’époque il était toujours très fatigué et devenait un adolescent qui se mettait en retrait en classe et qui se renfermait socialement.

En quelques séances avec la Méthode Quertant,  nous avons remarqué très vite qu’Antonio dormait mieux, qu’il était moins fatigué lorsqu’il finissait ses devoirs maison, qu’il redevenait dynamique. Puis, petit à petit, il a recommencé à participer en classe. Il a développé sa capacité de travail et amélioré sa concentration, en devenant plus efficace.

Il a suivi pendant 3 années et demie la méthode, de manière assidue, presque tous les samedis.  Antonio reste dysorthographique et dysgraphique. Mais, il a mis en place un système de compensation qui lui a permis réussir au lycée.

Il allait visiblement si bien, que nous (et ses enseignants) avons appuyé notre fils dans son choix d’orientation lors de son passage en première : 1ère S, option sciences de l’ingénieur et double diplôme Bachibac.

Cela a  impliqué pour lui, de suivre 38 heures de cours par semaine, à la place de 28 heures qui suivent habituellement les élèves qui préparent leur Bac S. Antonio a obtenu son diplôme du Baccalauréat, et le double diplôme espagnol de Bachiller, avec mention en juin 2014. Aussi, il a réussi son admission aux deux premiers vœux APB qu’il avait demandé.

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                C’est pourquoi, je ne peux que recommander la méthode de rééducation Quertant.

 Évidemment, il ne faut pas oublier que chaque enfant est différent et a son propre rythme de développement. Et c’est dans cela que le professionnalisme d’Hélène Van Seters, prend toute son importance ;  elle fait un programme de rééducation personnalisé ; ajustant le suivi au rythme et besoins de chacun, et amenant chaque utilisateur de la méthode, vers une amélioration incontestable, avec beaucoup de finesse.

 

Reflexions supplementaires de Laure au sujet de la dyslexie:

En France nous avons la chance d’avoir un système de suivi prénatal et accompagnement jusqu’à l’accouchement par des sages femmes très qualifiées. Néanmoins, après l’accouchement les bilans obligatoires réalisés par les pédiatres et/ou la PMI sont insuffisants pour déceler très tôt les « petits » dysfonctionnements neurologiques que peuvent ou pas avoir nos enfants. Au cours de cette période-là, nous n’avons que notre expérience et/ou intuition pour nos guider et nos éclairer. Et puis, conclure empiriquement (par comparaison) que le développement de notre enfant « trébuche ». Ces symptômes sont si légers, que même les praticiens expérimentés les associent à un développement «non linéaire», normal chez les nourrissons et chez les petits enfants.

Sauf que, nous les parents, nous avons une appréciation globale, issue du quotidien, qui nous alerte.  Très vite nos supputations se confirment, d’abord à l’école maternelle, puis au CP. Et là, il est un peu tard lorsque le diagnostique de « dyslexie » tombe. On sait que nous attend « un long parcours de combattant ».

Parce que, la dyslexie est un trouble de l’apprentissage qui associe aussi d’autres dysfonctionnements du développement, et que la plupart des praticiens (orthophonistes et  pédiatres) ne les voient pas. Tels qu’un dysfonctionnement du système proprioceptif, une mauvaise orientation spatiale, un déséquilibre postural, des troubles orthoptiques, une dyspraxie, une dysgraphie… qui génèreront, au minimum, de la fatigue et un syndrome dys-exécutif.

Et si nous ne prenons pas garde, cela ralentira l’apprentissage de nos enfants, rendra difficile leur travail en groupe et finira pour affecter leur sociabilité et auto-estime.

Aussi, il est de notre ressort, informer les établissements scolaires et surveiller que les préjugés de certains des enseignants non méprisent pas les efforts de nos enfants et/ou les marginalisent.

Laure V.

Fait à Saint-Quentin-des-Yvelines, août 2014

 

  
   
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